What the river knows – Isabel Ibanez

1884. Jeune aristocrate argentine de dix-sept ans, Inez Olivera vit avec sa tante et ses cousines dans une demeure cossue de Buenos Aires. En effet, ses parents, des passionnés de fouilles archéologiques en Egypte, passent la majeure partie de l’année loin d’elle. Or, un jour, elle reçoit un courrier qui va bouleverser sa vie : ses parents sont décédés dans le désert égyptien. Faisant abstraction de son statut et des convenances, Inez décide de traverser l’océan pour éclaircir cette disparition mystérieuse, avec dans ses malles deux éléments indispensables : le dernier cadeau de son père, une bague qui semble empreinte de magie, ainsi que ses carnets de croquis et ses fusains. Son oncle et désormais tuteur, Ricardo Marquès, est loin d’apprécier sa venue au Caire. Il n’a qu’une idée en tête la renvoyer à Buenos Aires. Mais, c’est sans compter sur la détermination de la jeune fille, qui fera même tourner la tête de Whit Hayes, l’homme de main de son oncle.

L’Egypte ancienne renferme tellement de mystères, qu’elle fascine le monde entier depuis des siècles. Bien que des dizaines d’écrivains et de cinéastes y aient puisé matière à nous raconter des histoires, cela continue de nous distraire. À la condition de ne pas tomber dans « le vu et revu ». Pari réussi pour l’autrice Isabel Ibanez. Les américains ne s’y sont d’ailleurs pas trompés en désignant ce premier tome d’une duologie N°1 du New York Times best-seller. On aime Inez, l’héroïne de l’histoire, jeune fille au fort caractère ne reculant devant rien. On apprécie déambuler à ses côtés dans ce décor historique, qu’est l’Egypte du XIXe siècle. Si on ajoute à cela une petite dose de magie, mystères, aventures et rebondissements en pagaille, amour et trahison, tous les ingrédients d’un bon livre sont réunis. Cela fonctionne, car l’autrice a réussi à parfaitement doser tout cela, nous proposant ainsi un roman historique, fantastique et une romance.

Ma lecture s’est faite sur la version brochée, mais le relié a l’air magnifique avec un jaspage orné de hiéroglyphes.

En résumé, voici un roman Young Adult (de 659 pages), dont on a envie de découvrir très vite le tome 2 !

What the river knows, d’Isabel Ibanez– Rageot (2025). Dès 14 ans

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