New York. Sur une branche aux feuilles flamboyantes, Joey, l’écureuil, se réveille. Il s’apprête à aller travailler. Il exerce un métier périlleux : laveur de vitres, sur les plus hauts gratte-ciels de New York. Son cœur bat pour Léna, qu’il connaît depuis toujours et qui est repasseuse chez Dry Express. Ils ne roulent pas sur l’or, mais ils rêvent, malgré tout, d’un beau mariage et d’un voyage de noces loin de la ville. Mais en attendant, il faut travailler dur, et les habitants des buildings ne sont pas toujours très sympathiques, avec le petit laveur de carreaux. Heureusement, Joey s’est lié d’amitié avec le gentil Monsieur Grizzly, qui le régale de ces délicieux cookies. Un matin, le vieil ours n’est plus là ; il a dû être hospitalisé. Néanmoins, il a laissé à son ami l’écureuil une enveloppe contenant une lettre et un collier ayant pour pendentif une noisette en or. Allant de malchances en problèmes, Joey et Léna perdent successivement leurs emplois. Sans le sou, Joey décide de vendre la noisette dorée de Monsieur Grizzly. C’est alors que celle-ci se brise, laissant apparaître le secret du vieil ours. Serait-ce la chance de sa vie ?
Avant même d’ouvrir le livre, je
suis tombée sous le charme de la magnifique illustration de première de
couverture. Puis, mon coup de cœur s’est confirmé. Page après page, on y
retrouve la poésie des mots de Carl Norac, accompagnée par les magnifiques
peintures à l’huile de Stéphane Poulin. On suit Joey et Léna, dans un New York
sublimé, à la conquête de leur rêve américain. Happy end garanti ! Malgré
les difficultés rencontrées par les deux héros, ça dégouline de bons sentiments
et de joie de vivre. Et, waouh, ce que ça fait du bien ! J’aime
depuis toujours la prose et la poésie de Carl Norac. Avec cet album, je suis en
admiration devant le travail d’illustration de Stéphane Poulin. Rien n’est
laissé au hasard. Les personnages anthropomorphisés semblent plus vrais que
nature ; leurs
regards et leurs postures laissant transparaître leurs caractères et leurs
sentiments. Les couleurs utilisées, et les nombreuses références nous plongent
dans la douceur automnale, de l’Amérique du début du XXe siècle. Le
cadrage nous permet d’être, tour à tour, petit rongeur perdu dans le grand New York,
ou spectateur émerveillé. On en prend plein les yeux ! Un
livre sublime à lire pour se persuader de croire en ses rêves.
Bonne lecture !
Dès 5 ans
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