Vous la connaissez celle qui
commence à prendre vraiment plaisir à lire des bandes dessinées et des romans
graphiques ? Eh, oui, c’est moi !
Cette fois, c’est le thème de
l’ouvrage qui a d’abord su attirer mon attention. Le sujet traité m’avait
particulièrement interpellé lors de mes études d’espagnol ; et cela m’a
intéressé de le voir aborder de manière différente, à travers la bande dessinée.
Probablement, avez-vous déjà
entendu parler des grands-mères de la Place de Mai, à Buenos Aires ? Ces
femmes recherchent leurs petits-enfants, volés lors de la période de la
dictature. En effet, de 1976 à 1983, des dizaines de milliers d’opposants politiques
disparaissent. Parmi eux, se trouvent des femmes enceintes, à qui l’on arrache
leurs enfants à la naissance, pour les confier à des familles
« convenables ».
Dans ce livre, Mario, qui
s’interroge beaucoup sur son identité, va à la rencontre de ces grands-mères,
accompagné de son ami Santiago. S’en suit pour les deux jeunes hommes des tests
ADN, qui bouleverseront leurs vies.
Mon avis :
Ce livre est une bonne manière de
faire découvrir ce pan de l’histoire argentine, à ceux qui ne la connaissent pas,
adultes comme adolescents. Un livre, comme un acte de mémoire. Un livre, comme
un bel hommage aux grands-mères de la Place de Mai.
Quelques détails m’ont un peu dérangé.
Je n’ai pas particulièrement accroché avec les dessins (question de goût, et non de qualité).
Malgré tout, texte et images
fonctionnent bien ; et nous laissent ressentir le poids du tourment.
En résumé, ce fut un bon moment
de lecture pour moi.
Titre : Vies volées, Buenos aires, Place de Mai
Auteur /
Illustrateur : Matz et Mayalen Goust
Editeur
: Rue de Sèvres
Date
de première parution : Janvier 2018
Je participe à "Chut, les enfants lisent" : http://www.devinequivientbloguer.fr/
Commentaires
Enregistrer un commentaire
N'hésitez pas à laisser un commentaire. J'aime bien vous lire !